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Apnée du sommeil et masques de PPC : vécu et attentes des patients - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.225 
M. Sapène, O. Sauvaget , C. Rolland
 Alliance Apnées du Sommeil, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Alliance Apnées du Sommeil (A2SA) mène des enquêtes pour mieux comprendre le vécu des patients souffrant d’apnée du sommeil et améliorer leur prise en soins. Ce travail s’intéresse à leur vécu dans le temps avec le masque de PPC : leurs difficultés, besoins et attentes.

Un questionnaire auto-administré Eval&Go a été mis en ligne sur le site d’A2SA du 07/07 au 19/09/21 — Diffusé auprès des patients via A2SA.

Au total, 853 patients ont répondu : une majorité a plus de 60 ans (48,7 %) ; 51,6 % sont des hommes ; 42 % sont traités avec une PPC depuis 1 à 5 ans ; 58,5 % utilisent un masque nasal.

De plus, 55,8 % rencontrent des difficultés avec leur masque (vs 50,7 % en 2017) — les femmes (61,1 %) et les utilisateurs de masque naso-buccal (65,8 %) sont+nombreux. Les problèmes les plus fréquents : les fuites d’air (90,6 %), les déplacements du masque (78,8 %), les marques sur le visage (76,8 %).

En cas de chaleur, un peu plus de la moitié ont des difficultés à porter le masque (55,8 %).

Parmi eux, 71,6 % rencontrent des difficultés à bouger dans leur lit (vs 66,1 %). 48,4 % sont gênés par les bruits dans le tuyau liés à la condensation.

69,7 % jugent l’entretien du masque facile ; seuls 39,8 % sont satisfaits de son confort (vs 26,6 %), 42,4 % le juge inesthétique.

15,8 % ne changent pas de masque annuellement ; seuls 28 % changent la bulle ou coussins d’air tous les 6 mois.

Comme en 2017, les patients ressentent vis-à-vis du masque un fort sentiment de confiance (70,3 %) et de réconfort (70,7 %). Non négligeable, 38,9 % éprouvent aussi de la tristesse.

Pour 67,8 %, l’arrivée du traitement a eu des répercussions sur leur vie quotidienne (gestion du quotidien, vie affective, sociale, etc.) — Positives pour 69,2 % d’entre eux.

Les principales attentes vis-à-vis du masque sont : le confort (79,4 %), l’étanchéité (42,3 %), un masque qui ne change pas la position de sommeil (39,4 %), l’absence de bruit (29,7 %), de traces sur le visage (26,3 %), une mise en place facile et sa taille (24 %).

Les verbatim illustrent les données, les espoirs et craintes vis-à-vis du traitement, l’impact de son arrivée dans le quotidien; les aspects positifs et négatifs sont détaillés.

Le masque est une préoccupation majeure des patients. Les ateliers éducation thérapeutique sont des lieux clés où certaines situations et désagréments liés au masque pourraient être abordés afin d’apporter des solutions concrètes au patient. Le technicien reste aussi un interlocuteur privilégié du patient.

Réalisée avec le soutien institutionnel de ResMed.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 150 - janvier 2023 Retour au numéro
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